Selon les chiffres publiés par la « Car Buyer Journey Study » de Produpress (via Profacts N=3323), 44 % des acheteurs de flotte sont déjà prêts à commander un nouveau véhicule en ligne pour ensuite le récupérer chez le concessionnaire de leur choix. 31 % des acheteurs de flotte sont même disposés à se faire livrer immédiatement leur nouveau véhicule chez eux. En revanche, les acheteurs privés sont moins susceptibles d’acheter en ligne, comme il ressort d’une deuxième enquête en ligne sur les sites Produpress, menée en février 2021 et donc après la période des salons virtuels. Seulement 25 % des particuliers se disent prêts à acheter une voiture en ligne.
La crise du COVID-19 a forcé les concessions et les garages à fermer leurs portes pendant un certain temps, et le Salon de l’Automobile de Bruxelles a été reporté d’un an. C’est pourquoi la plupart des constructeurs ont mis en place une salle d’exposition virtuelle, qui nous permet de voir et de commander de nouvelles voitures en ligne. Certaines marques envisagent même de rendre les ventes complètement numériques. Mais que pense le consommateur de cette tendance ? C’est pour le découvrir qu’AutoGids a mené cette deuxième étude. Dans cette enquête menée sur les sites internet de Produpress (l’éditeur qui, outre AutoGids, représente également AutoWereld et Le Moniteur Automobile), nous avons demandé aux internautes leur avis sur cette évolution en accéléré vers la vente de voitures en ligne. Nous avons reçu plus de 6000 réponses, montrant que 75 % des personnes interrogées préfèrent commander leur nouveau véhicule en passant par les canaux traditionnels. Les résidents de Belgique francophone se sont montrés légèrement plus disposés à acheter leur nouvelle voiture en ligne (27 % d’entre eux étaient dans ce cas, contre 23 % pour la Belgique néerlandophone).
Qu’est-ce qui entrave les ventes de voitures en ligne ?
La plupart des personnes interrogées qui ont répondu ne pas être disposées à acheter leur prochaine voiture en ligne déclarent qu’elles veulent voir la voiture en réalité avant de signer un bon de commande. C’est le cas de 36,2 % des francophones, un chiffre qui grimpe à 59,4 % pour les néerlandophones. La deuxième raison la plus fréquemment invoquée pour ne pas acheter une voiture en ligne est l’absence de possibilité de faire un essai sur route avec la nouvelle voiture. 33,0 % des participants francophones à l’enquête ont déclaré qu’ils veulent d’abord pouvoir faire un essai sur route, contre seulement 16,1 % parmi les néerlandophones.
Environ un cinquième des sondés déclarent ne pas avoir confiance dans un achat en ligne, et les autres déclarent qu’il manquerait principalement l’explication experte d’un vendeur.
Quels sont les avantages d’une salle d’exposition virtuelle ?
Dans notre recherche, nous nous sommes également renseignés sur les avantages que voient les personnes interrogées à acheter une voiture neuve en ligne. Sur ce point, le fossé entre les réponses des néerlandophones et des francophones est frappant. Parmi les francophones, 45,2 % des personnes interrogées disent qu’en ligne, ils ont une meilleure vue d’ensemble des promotions. Ce chiffre n’est que 25,8 % pour les néerlandophones. Ceux-ci attachent surtout de l’importance au gain de temps et à la simplicité d’un showroom virtuel (47,4 %).26,8 % des néerlandophones interrogés mentionnent en outre comme raison d’envisager l’achat en ligne d’une voiture le fait que le vendeur ne puisse pas influencer la décision d’achat. C’est une raison qui revient plus souvent chez eux que chez les francophones, qui n’étaient que 15,8 % à invoquer cette raison.
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